Qui se cache derrière MindsGame ?
Mon parcours d’enquêteur
Je m’appelle Willys Jouno, j’ai 25 ans et j’ai créé MindsGame en juin 2024, même si l’aventure a vraiment commencé en janvier.
Quand j’étais petit, j’aimais inventer des histoires avec des animaux. Elles étaient franchement mauvaises, et mes frères se moquaient souvent de moi, mais j’adorais imaginer et écrire.
Plus tard, j’ai commencé à écrire d’autres histoires, plus travaillées, qui abordaient des sujets sensibles qui me tenaient à cœur. J’ai même écrit une nouvelle, Les cauchemars du passé, que j’ai fait corriger par une professionnelle. Mais même si j’aimais écrire, ça ne me suffisait pas vraiment.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert les jeux d’enquêtes. Avec mes amis, on en achetait régulièrement pour y jouer ensemble. Je dois avouer qu’au début, on n’était pas très doués… mais à force d’en faire, on a progressé. Et plus on jouait, plus l’idée de créer mes propres enquêtes s’imposait.
Alors en 2024, j’ai décidé de me lancer.
Aujourd’hui, j’ai déjà créé quatre enquêtes… et ce n’est que le début.
Mes créations
Alors, en janvier 2024, j'ai décidé de me lancer et d'écrire toute une histoire en jeu d'enquête.
L'histoire d'Havresol : Louise Liz m'est venue petit à petit. Déjà, j'aime bien quand les histoires ont des gros changements et qu'on ne s'attend pas à la fin, c'est ce que j'ai essayé de faire dans cette première histoire.
Pour ma première enquête créée, j'avoue avoir été un peu désordonné, j'étais tellement dans l'euphorie que je n'ai pas commencé comme je le fais maintenant. J'ai eu quelques difficultés à créer certaines énigmes, mais j'ai réussi.
Ensuite, la deuxième est arrivée, et je voulais créer une suite. Donc L'affaire Havresol : Alexandre Calvez est née. Sur celle-ci, j'avais envie de créer un vrai système de perquisition et d'interrogatoire. Honnêtement, je ne pensais pas que ça serait autant difficile à mettre en place, surtout que je ne suis pas le meilleur en code. Pour le code, j'ai utilisé quelques outils et ressources en ligne pour m’aider à structurer certaines parties techniques de mon site, mais toutes les histoires et énigmes viennent entièrement de mon imagination.
Pour ce qui est des enquêtes express, c'est l'idée de mon amie proche. L'objectif : créer des enquêtes pour ceux qui ne connaissent pas ce type de jeux et qui sont plus faciles à mettre en place pour des festivals ou des soirées jeux. Très bonne idée, car ces enquêtes sont plus simples et rapides à créer, et elles sont souvent appréciées par les enquêteurs. C'est un bon début pour commencer.
Mon engagement écologique
J’essaie au maximum d’être écologique dans la création de mes jeux. Je privilégie l’achat dans des ressourceries ou des magasins proches de chez moi, même si parfois je commande sur internet. Par exemple, mon imprimante Epson EcoTank ET‑15000 a été achetée récemment à Boulanger sur Langueux. Les EcoTank sont conçues pour être très économes en encre, ce qui est à la fois plus écologique et plus économique.
J’imprime tout depuis chez moi et j’assemble tout de chez moi aussi. C’est très long, mais pour l’instant je reste sur cette option. Par exemple, pour imprimer, assembler, couper, etc., 20 jeux express « Le procès de Jean Blanchard », cela m’a pris 6 heures. Pour mes clients, que ce soit des professionnels ou des particuliers, j’essaie toujours de préparer un nombre de jeux suffisant pour pouvoir livrer facilement et rapidement.
Si je devais choisir un imprimeur à l’avenir, je prendrais un imprimeur en Bretagne.
Je fais attention à réduire les déchets. Mes jeux utilisent beaucoup de papier, donc si un document est mal imprimé, je le récupère comme brouillon pour mes autres projets.
Je fais aussi attention à la provenance de mes packagings, qui sont italiens. J’ai choisi l’Italie pour des raisons écologiques et économiques : la Bretagne et la France étaient trop chères, et la Chine était hors de question.
Je tente toujours de rester au maximum breton dans mes achats et mes choix, tout en équilibrant écologie et aspects financiers, surtout que je travaille seul.
Et après ?
Et après ?
Bien sûr, d’autres jeux d’enquêtes seront créés. Je ne vais pas m’arrêter à ces quatre-là. Un troisième jeu premium est en cours, mais il n’a pas encore de date de sortie, car je suis encore à la phase de création de l’histoire.
Pour mes prochains jeux, je veux apporter une touche très personnelle : aborder des sujets sensibles ou politiques qui me tiennent à cœur. Je veux que mes clients sachent que l’entreprise que j’ai créée reflète mes valeurs : le respect des droits de chacun et la lutte contre toutes les discriminations. Certains sujets seront directement abordés, d’autres intégrés pour enrichir la diversité de mes enquêtes. Pour moi, le rôle d’un créateur (écrivain, musicien, artiste…) est aussi de proposer une critique de notre société, de manière différente et originale.
Au-delà des jeux, j’ai toujours voulu créer des choses. Dans ma tête, plein d’idées se croisent en même temps, et cette entreprise n’est que le début. C’est peut-être utopique, mais je souhaite créer plusieurs entreprises et associations, toutes guidées par les mêmes valeurs qui m’animent aujourd’hui. Par exemple, j’ai toujours voulu écrire mes propres livres, comme ma nouvelle Les cauchemars du passé. Peut-être qu’un jour, je la mettrai en vente.
Je verrai ce que l’avenir me réserve.
